Gabon un eldorado pour les externe mais un calvaire pour les internes
En ce mardi 26 août 2025, la Marine nationale gabonaise, en collaboration avec la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), a intercepté un navire transportant sept migrants clandestins nigérians au large du port d’Owendo.
Trois jours en mer, un espoir risqué
Ces personnes — Christian Odia (26 ans), Christian Chukwe (38 ans), Sumy Alexy (38 ans), Samson Nasiri (23 ans), Uche Christian (23 ans), Benjamin (28 ans) et Favour Efe (19 ans) — avaient embarqué depuis Lagos, au Nigeria, et affronté trois jours en mer dans l’espoir de rejoindre ce que certains perçoivent comme un Eldorado économique en Afrique.
Une opération qui en dit long
L’interception a été largement relayée sur les réseaux sociaux, notamment via une vidéo diffusée par un agent sur place. Ces images restituent toute la gravité de la situation : des vies exposées pour échapper à des réalités trop dures à vivre.
Cette opération met une nouvelle fois en lumière les défis sécuritaires et humanitaires auxquels le Gabon doit faire face. Malgré ses 800 km de côtes atlantiques offrant stabilité politique et développement comparatif, le pays est de plus en plus associé à un point de passage pour les migrants en quête d’un nouvel avenir.
Pourquoi cette situation interpelle autant ?
- Un riche contraste : Tandis que certains quittent leurs pays dans des conditions périlleuses, d’autres rêvent du Gabon comme d’un refuge prospère.
- Une réponse ferme : L’État gabonais, par le biais de ses forces navales et de l’immigration, montre sa détermination à sécuriser ses frontières maritimes.
- Un phénomène sous surveillance : Cette interception signe le besoin d’une gestion plus humaine des flux migratoires, tout en garantissant la sécurité nationale.
En résumé
L’opération de ce 26 août est un rappel poignant : même si le Gabon aspire à se positionner comme une terre d’accueil, des réalités troublantes persistent, entre espoirs d’une vie meilleure et démarches dangereuses. Ce cas souligne aussi la nécessité pour les autorités d’équilibrer sécurité, accompagnement et vigilance humanitaire.